Je vous en parlais l’année dernière : ma fille M. était très demandeuse pour partir en colonie de vacances. Elle était déjà partie en classe de mer avec l’école, donc la semaine « sans Papa et Maman » elle connaissait. Mais, la colonie de vacances ce n’est quand même pas tout à fait la même chose : on ne connaît pas forcément ceux avec qui on part, on n’est pas « aussi bien préparé » que pour un départ en classe de mer ou de neige. Mais, finalement, après un an de « Est-ce que je peux partir en colonie de vacances ? », nous avons cédé et ma grande fille vient juste de partir en colonie de vacances.

Nous lui avions promis, et dès notre retour de vacances d’été, nous nous sommes renseignés auprès de notre ville pour savoir s’il y avait des colonies proposées, et surtout adaptées à son âge. Nous avons été agréablement surpris : il y a une vingtaine de colonies proposées, de 6 à 18 ans. Séjour au ski, séjour équitation, séjour nature, séjour mer ou même à l’étranger, il y a l’embarras du choix ! Ensemble, nous avons choisi un séjour équitation : 6 jours à la campagne, avec des matinées d’équitation et des après-midi de jeux, découvertes et même piscine. Et, cerise sur le gâteau, elle a proposé à plusieurs copines de venir avec elle et l’une de ses meilleures copines l’accompagne finalement.

Si nous avons réservé son séjour assez tôt dans l’année, et avons eu validation de sa participation en décembre, nous avons attendu le mois avant son départ pour la préparer.

1 mois avant : On a commencé le décompte, on lui a rappelé qu’on ne se verrait pas pendant plusieurs jours, mais qu’elle ferait plein de chose très chouette sans nous. On a régulièrement parlé de la colonie de vacances et de l’équitation.

2 semaines avant : On a eu une réunion avec l’entité organisatrice des séjours vacances de la mairie de notre ville. L’occasion de rencontrer l’équipe accompagnatrice, avoir le déroulé précis du séjour, rencontrer les autres familles, les autres enfants, poser toutes nos questions. Cette réunion a été vraiment importante et intéressante, l’occasion pour M. de voir qu’elle connaissait l’un des animateurs encadrants (et donc d’être encore plus rassurée).

13 jours avant : Cela faisait longtemps qu’elle nous en parlait, et elle est allée chez le coiffeur couper sa longue chevelure. La colonie était l’occasion idéale pour elle : avec des cheveux plus courts, elle pourrait plus facilement être autonome et se coiffer.

J-2 : On a pris le temps de préparer sa valise ensemble, et on a tout étiqueté. Elle a choisi les tenues dans lesquelles elle se sentait bien, des vêtements qui pouvaient facilement se mélanger sans qu’elle ait à se casser la tête pour être sure que « tel short aille avec tel t-shirt et tel pull ».

Jour J : Nous l’avons déposée tôt le matin, pour son grand départ. Une petite boule au ventre de la laisser, mais une si grande fierté de la voir avec sa valise, le sourire aux lèvres !

Pendant le séjour, nous avons eu de ses nouvelles via le groupe Facebook secret de la colonie. Nous lui avons aussi envoyé 2 lettres, elle aussi nous a écrit mais n’a pas eu le temps de nous envoyer son courrier. Nous l’avons récupérée vendredi soir, le sourire jusqu’aux oreilles. Les copines, la chambre, les repas, les balades, les journées d’équitation… Elle avait tellement de choses à nous raconter ! Et nous a déjà demandé d’y retourner l’année prochaine. Un vrai bonheur pour elle, et ça nous fait tellement plaisir de voir que nous avons pris la bonne décision et qu’elle s’est bien amusée !

Ce qu’on n’avait pas prévu, c’est que Little S. qui est beaucoup moins indépendant, réclame lui aussi de partir en colonie de vacances. Pas en colonie équitation, mais en colonie « football ». Et à sa grande surprise, nous en avons trouvé des colonies sur cette thématique… A voir, mais il se pourrait qu’on craque l’année prochaine !

Article sponsorisé par le Ministère des sports et de la jeunesse