Lorsqu’on me demande quel genre de maman je suis, j’ai toujours un peu de mal à répondre. Je suis une mère poule dans le sens où j’ai une relation très fusionnelle avec mes enfants : on est très câlins, on fait beaucoup de choses ensemble, leur père et moi les emmenons partout (ou presque), on discute beaucoup, on se raconte beaucoup de choses… J’ai d’ailleurs orienté ma vie de femme et de mère pour passer un maximum de temps à leurs côtés, partant du principe qu’on n’a pas fait des enfants jeunes pour les voir élevés par une nounou (mais c’est un avis propre à nous et à notre famille, avec un Chéri qui à l’inverse n’est pas beaucoup là en semaine, je respecte et comprends totalement ceux qui n’ont pas fait les mêmes choix).

A côté de cette personnalité « mère poule », j’ai aussi besoin de cette indépendance : les sorties avec les copines, le travail parfois hors de chez moi (notamment en tant que formatrice ou consultante) et les sorties et voyages dont j’ai la chance de profiter grâce au blog (et donc grâce à vous).

Si je profite et ai besoin de cette indépendance, j’ai conscience qu’il ne faut pas trop que j’étouffe mes enfants. A 6 et 8 ans, ils commencent à avoir leurs petits jardins secrets que j’efforce à respecter :
– M. ne souhaite plus « tout » me raconter, notamment tout ce qu’elles se racontent, ses copines et elle.
– M. a de plus en plus de petits carnets, de dessins, de petits mots qu’elle ne souhaite plus nous montrer. D’ailleurs, elle ne veut plus qu’on regarde dans son cartable, c’est elle qui sort maintenant ses cahiers et livres pour nous les montrer pour ne pas qu’on voit « le reste ». J’avoue que parfois, on jette un coup d’oeil à sa pochette « à bazar » et c’est vraiment adorable…
– Pour faire comme sa soeur, Little S. commence aussi à écrire des « Carné secré – Pas touch », et là c’est juste trop drôle d’essayer de déchiffrer tout ce qui est écrit !
– M. commence à avoir des goûts plus marqués, j’essaie de la laisser développer cela sans trop l’influencer.
– L’un comme l’autre essaient de s’affirmer en tant que « grands », et je vous avoue que c’est extrêmement plaisant : Little S. qui réclame d’apprendre à repasser, qui m’aide de plus en plus en cuisine, M. qui commence à ranger sans qu’on lui demande (le bordel, c’est son gros défaut), qui m’aide d’elle-même à trier le linge ou à ranger les courses, l’un comme l’autre qui font leurs devoirs sans qu’on leur demande et sans aucune erreur, … Ils grandissent, et c’est super !

– Et surtout : M. veut être plus indépendante. Elle souhaite aller à ses activités seule (danse et GRS), aller et revenir de l’école avec ses copines, aller faire de petites courses… Sur cette partie, je vous avoue que ça a été très dur de couper le cordon. J’ai besoin de savoir où sont mes enfants, ce qu’ils font… Et avant d’accepter, nous avons beaucoup réfléchi avec Chéri. Nous habitons un éco-quartier quasi piéton, l’école est juste à côté et presque toutes les copines de M. vont à l’école et rentrent ensemble…

Sur l’idée, nous étions d’accord et savions qu’il n’y avait aucun risque, mais j’ai tout de même voulu ce « petit truc » pour me rassurer. Ce petit truc, c’est un traceur GPS qui nous a été offert par Weenect, le Weenect Kids.

Le côté « traquer » son enfant me plaît moyen, mais à 8 ans, elle n’allait pas avoir un téléphone et pour lui laisser plus de libertés, j’avais besoin d’être rassurer. Et vraiment, le Weenect remplit totalement son rôle et plus encore ! Nous l’utilisons 2/3 fois par semaine : quelques matins lorsqu’elle va à l’école avec ses copines (je ne suis jamais bien loin, je la surveille par derrière en allant à l’école avec son frère mais chut, ça elle ne le sait pas forcément), le mercredi lorsqu’elle va et rentre de la GRS (pendant que je garde son frère), et de temps en temps lorsqu’il me manque un aliment en cuisine et qu’elle descend à la supérette voisine me dépanner, parfois avec son petit frère.

Les fonctions du Weenect ?
1. Il envoie un signal GPS sur le smartphone du parent (via une appli dédiée) pour pouvoir localiser son enfant à chaque instant. Comme tout est dans un périmètre de moins de 100 mètres (école, danse, GRS, appartement, supérette), le GPS a parfois du mal à localiser parfaitement ma fille. Il faut que je l’actualise manuellement et généralement la localisation est à peu près correcte.
2. Il est possible de paramétrer des zones de sécurité, et une alerte est envoyée sur le smartphone du parent lorsque l’enfant rentre ou sort de sa zone de sécurité. Nous avons paramétré l’école, et recevons bien une alerte lorsqu’elle rentre et sort de la rue de l’école (l’école précisément, c’est trop petit).
3. Et enfin, et c’est la fonctionnalité que l’on préfère : il est possible de paramétrer jusqu’à 3 messages sur le Weenect Kids. Et lorsque l’enfant appuie sur l’un des boutons, le message est envoyé sur le smartphone du parent. Ainsi, nous avons paramétré « Je pars », « Je suis bien arrivée » et « Tu peux venir me chercher ? ». Ma fille me prévient donc le matin en arrivant à l’école, le soir lorsqu’elle quitte l’école, et le 3ème bouton elle ne l’a jamais utilisé, tellement fière de faire la route avec ses copines…
4. Il y a aussi un bouton SOS qui permet au parent de rappeler le Weenect Kids (10 min de communication par mois), mais nous ne l’avons pas testé.
Bref, ce GPS pour enfant m’a permis de couper le cordon, et de la laisser sortir sans moi… Pas trop souvent évidemment, je ne suis jamais bien loin et elle ne s’en sert que dans notre quartier piéton (où tout le monde se connaît). Ca me rassure, mais je pense que ça la rassure aussi de se dire qu’elle peut me contacter si besoin !

Petit à petit, je les laisse souffler un peu, j’essaie de ne pas être trop étouffante, de ne pas être trop mère poule… Même si je vous avoue que couper le cordon, ce n’est pas évident tous les jours ! Et chez vous, comment ça se passe ?

* Weenect Kids offert (Valeur 69,99€, abonnement à partir de 3,50€ par mois – Il existe aussi des versions seniors, chiens et chats).