Little S. joue dans sa chambre avec ses Playmobils, Choupette est installée sur son pupitre et découpe / colle / colorie. Je suis au salon, je boucle un dossier pour le travail. Chéri n’est pas là, il est au travail. C’est une scène ordinaire de notre quotidien.

La routine, le métro/boulot/dodo (ou presque). Hormis la fatigue du décalage horaire et les machines à laver qui ont tourné pendant plusieurs jours, on peut dire qu’après 2 semaines et demi de vadrouille, on est contents de retrouver notre quotidien.

Les enfants sont contents de retrouver leurs jouets et leurs copains, je suis contente de retrouver mon chez-moi, Chéri est ravi de reprendre le travail. C’est tout le paradoxe des vacances. On a passé des vacances idylliques, on avait la boule au ventre de rentrer, et puis finalement on ouvre la porte de chez nous et on est bien. Contents d’être là, contents de ces beaux moments passés ensemble, contents de ces souvenirs plein les têtes (et plein les valises), contents d’être chez-nous, contents de manger les repas qu’on aura cuisiné, contents de dormir dans nos lits.

C’est bizarre, non ?

Mais surtout, ce qui est encore plus bizarre… C’est qu’on est déjà en train de préparer nos prochaines vacances ! On est à peine rentrés, on a à peine retrouvé notre chez-nous, qu’on est déjà en train de Booker nos prochains vols et AirBnB… Ah, le paradoxe des vacances ! Ca vous fait ça, à vous aussi ?