Aujourd’hui, mon fils, tu as un an.

Cela fait un an que tu es venu chambouler notre petite famille, que nous avons trouvé notre équilibre, que nous avons une famille parfaite – ou du moins la famille que ton père et moi trouvons parfaite.

Pendant 6 mois, tu nous en as fait voir des vertes et des pas mûres. Tu as mis du temps à te caler, à faire tes nuits, à trouver un rythme… Mais à 6 mois, du jour au lendemain, tu as décidé qu’il était temps d’avoir des horaires. Sieste le matin, sieste l’après-midi, nuit de 12h… Pour le bonheur de tes parents !

A un an, tu as un sacré caractère. Tu es un râleur, qui fronce les sourcils et retrousse le nez quand tu n’es pas content. Ta bouille de râleur nous fait marrer, à tel point que toi aussi tu finis par en rire. Tu ne sais pas encore parler, et pourtant tu sais te faire comprendre. Quand tu râles, tu ne fais pas seulement ta drôle de bouille. Tu pousses également des petits cris, qui sont tels qu’on sait d’emblée que tu n’es pas content ou que tu réclames quelque chose.

Quand tu ne râles pas, tu souris ou tu rigoles. Il n’y a pas de demi-mesure avec toi : soit tu es très content, soit tu ne l’es pas du tout. Heureusement, tes moments sourires sont bien plus nombreux que tes moments râlages. Tu es un vrai bébé bonheur, le sourire aux lèvres pour tout et n’importe quoi. Les éclats de rire sont nombreux avec toi, tu rigoles quand tu nous vois. Tu rigoles quand ta soeur fait la pitre. Tu rigoles quand tu fais le clown. Tu rigoles quand on te court après. Tu rigoles quand on joue…

A un an, tu n’as pas beaucoup de patience. Quand tu vois ton repas, tu hurles jusqu’à ce qu’on te mette la première cuillère dans la bouche. Quand on te change la couche, tu te tortilles dans tous les sens et on doit faire vite, vite. Quand tu te réveilles, tu te lèves immédiatement dans ton lit et chante (et parfois râle) jusqu’à ce qu’on vienne te chercher.

A un an, tu es un vrai bisounours. Les câlins, tu adores ça. Tu viens souvent te blottir contre moi pour que je te serre fort dans mes bras. Tu aimes ouvrir ta bouche et venir la coller contre ma joue. Tu fais parfois cela 5, 10, 15 fois dans la journée et je fonds toujours autant à chaque fois. Depuis quelques semaines, tu fais des bisous au loin avec ta bouche quand on t’en fait, avec le petit bruit « mouha ». Depuis quelques jours, tu envoies des bisous avec la main lorsqu’on te dit au revoir.

A un an, tu es très complice avec ta soeur. Alors qu’il y a encore quelques semaines elle était ton modèle et tu la suivais sans cesse, aujourd’hui tu t’imposes face à elle. Tu la suis toujours : surtout dans les toilettes. Mais ce que tu préfères, c’est l’embêter. Lui piquer ses jouets, se mettre devant elle lorsqu’elle regarde la télé ou qu’elle lit un livre, essayer d’attraper ce qui traîne dans son assiette… La jalousie commence à naître entre vous deux, vous vous disputez parfois. C’est toi le petit, et pourtant c’est toi qui « gagne » lors de vos disputes. Choupette vient toujours chouiner, quand toi, tu me regardes plein de fierté. Mais complices comme vous êtes, vous finissez toujours par vous câliner.

A un an, tu ne parles pas beaucoup. Papa parfois, Mama d’autres fois, Mam-Mam pour manger… Et c’est tout. Tu babilles en revanche énormément. Tout le temps, en fait. Parfois, nous pensons reconnaître tel ou tel mot… Mais c’est sans doute notre imagination qui nous fait des tours.

A un an, tu es un casse-cou. Tu escalades tous les meubles, tu tiens en équilibre et fait maladroitement 2-3 pas. Ce que tu préfères, c’est monter et descendre les escaliers. Tu ne nous écoutes pas, et malgré nos remontrances tu ne cesses de t’aventurer dans nos escaliers. Nous sommes revenus sur nos principes et avons fini par installer une barrière de sécurité en bas de l’escalier. Barrière qui ne sert d’ailleurs pas à grand chose puisque tu arrives à te faufiler entre les barreaux pour tout de même réussir à monter les escaliers…

A un an, tu es souvent collé à moi. Ton père dira que tu es collé dans les jupes de ta mère, tant tu me colles. C’est parce qu’il est jaloux, qu’il dit ça

A 1 an, tu es notre petit Bouddha. Une bouille à bisous, un bébé bonheur. Bon anniversaire, mon Baby Boy !